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La déclaration préalable à l’embauche

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Quelle déclaration est obligatoire avant l’embauche d’un salarié ? 

Après la phase de recrutement il est nécessaire d’établir une Déclaration Préalable à l’Embauche (DPAE). C’est une mesure de simplification des obligations déclaratives de l’employeur. 

A quoi sert-elle ? 

  • Ouvrir à votre salarié tous ses droits sociaux 
  • Être couvert en cas d’accident du travail de votre salarié 
  • Bénéficier de tous vos droits à exonération éventuels 
  • Satisfaire aux demandes des différentes administrations qui vous contrôlent, et ainsi, éviter toutes sanctions liées, notamment, au travail dissimulé. 

 

A quelle date doit-elle être établie ? 

Vous devez l’effectuer dans les 8 jours qui précèdent toute embauche de salarié. 

Quelles catégories de personnel sont dispensées de DPAE ? 

  • Stagiaires 
  • Bénévoles 
  • Volontaires du service civique 

 

La DPAE doit comprendre les mentions suivantes : 

  • Dénomination sociale (ou nom et prénoms) et adresse de l’employeur 
  • Code APE de l’entreprise 
  • Numéro de Siret de l’établissement (ou le numéro de liasse délivré par votre centre de formalités des entreprises, si l’immatriculation est en cours) 
  • Coordonnées du service de santé au travail dont l’employeur dépend, s’il relève du régime général de la sécurité sociale 
  • Noms, prénoms, adresse, date et lieu de naissance, numéro de sécurité sociale du salarié (s’il est déjà immatriculé), 
  • Date et heure d’embauche prévisibles, 
  • Nature, durée du contrat et de la période d’essai pour les CDI et les CDD supérieurs à 6 mois. 

 

Si vous n’effectuez pas de DPAE vous vous exposez à : 

  • des sanctions civiles : régularisation par l’Urssaf des cotisations de Sécurité sociale éludées du fait de l’absence de déclaration, 
  • des sanctions administratives : pénalité égale à 300 fois le taux horaire du minimum garanti ; 
  • des sanctions pénales : l’absence intentionnelle de DPAE constitue un délit de travail dissimulé par dissimulation d’emploi salarié. 

En cas de dissimulation d’emploi salarié, vous pouvez être condamné par le tribunal correctionnel à une peine cumulative de : 

  • 45 000 € d’amende et 3 ans d’emprisonnement si vous êtes une personne physique ; 
  • 225 000 € d’amende et un placement sous surveillance judiciaire si vous êtes une personne morale.